Matthieu Hébert, développeur web normand, runner amateur, amateur de sport, fan de rock anglais

Il y a un an à Flushing Meadows…

Alors que la finale de l’édition 2012 de l’US Open se joue ce soir à 22 heures, j’aimerais revenir sur celle de l’an dernier, qui a donné lieu à un match d’anthologie entre Novak Djokovic et Rafael Nadal.

Durant cette saison 2010 – 2011, Nole survole la saison. Il a gagné, avant cette confrontation, 63  de ces 65 matches de la saison. Seul Roger Federer l’a battu en grand chelem, en demi-finale de Roland Garros.

En tant que fan de Rafael Nadal, je n’avais pas trop d’espoir avant cette finale. Certes, il est tenant du titre, mais il reste sur cinq défaites consécutifs face au Serbe. Je me souviens avoir suivi cette finale d’un œil, grâce à un streaming de piètre qualité.

Malgré quelques superbes points, les deux premiers sets se jouent à sens unique. 6-2 6-4, Djokovic est un extra-terrestre. Nadal joue à un niveau exceptionnel, mais Djokovic est intouchable. Il est sur toutes les balles, frappe plus fort que jamais. Je me dis alors que le match est plié. Mais c’est sans compter sur l’orgueil de l’Espagnol. Malmené plusieurs fois durant le troisième set, Nadal finit par se l’adjuger au tie-break. Ce set est le plus beau et le plus disputé que je n’ai jamais vu se jouer. Un véritable combat. Pendant certains échanges, j’étais littéralement scotché devant mon écran. La clameur du public, les cris des joueurs, les couinements des chaussures sur le court, et les énormes coups de raquettes entre les deux joueurs étaient juste ahurissants.

Finalement, Nadal s’effondrera lors du quatrième set, laissant ainsi Djokovic remporter son troisième Grand Chelem de la saison.

Pour revoir les plus beaux points de cette finale, et ils sont nombreux, je vous laisse visualiser ce résumé :

httpvh://www.youtube.com/watch?v=jdtAZf9EYzk

Je vous conseille également de lire le très bon article de Laurent Vergne sur Eurosport.